Les aides à l’embauche d’un alternant
L’employeur a la possibilité à la suite du recrutement d’un alternant de demander plusieurs aides. Ces dernières ont des montants variables en fonction du type de contrat, de la situation de l’entreprise et de l’âge de l’alternant dans certains cas. Vous pourrez demander l’aide unique à l’embauche auprès de votre opérateur de compétences (OPCO) en lui envoyant le contrat d’apprentissage ou de professionnalisation signé, via leur site internet ou par courrier.
Les aides financières à l’embauche d’un alternant en contrat d’apprentissage

L’aide à l’apprentissage
A partir du 1er janvier 2023, les employeurs bénéficient d’une aide unique de 6000 euros par alternant sur la première année d’exécution du contrat.
Les aides financières à l’embauche d’un alternant en contrat de professionnalisation

L’aide Unique
Les aides à l’embauche pour les contrats de professionnalisation, se situent entre 2000 et 8000 euros et sont régies sous certaines conditions. Pour un alternant de moins de 26 ans en contrat de professionnalisation, elle sera par exemple de 2000 euros. Pour l’embauche d’un salarié en contrat IAE, elle sera de 4000 euros.
L’aide exceptionnelle
Entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2022, une aide exceptionnelle de 5 000 euros ou 8 000 euros est accordée aux entreprises pour les embauches d’alternants en contrat de professionnalisation de moins de trente ans. Elle concerne, les contrats signés à compter du 1er juillet 2020 et jusqu’au 30 juin 2022.
Les aides à l’embauche de demandeurs d’emploi de longue durée
Une aide est accordée aux employeurs qui recrutent des demandeurs d’emploi de longue durée, préparant un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalant au niveau 7 (Bac + 5 : master, diplôme d’ingénieur…) ou un CQP. Le montant de l’aide est de 8 000 € maximum pour la première année d’exécution du contrat, entre le 1er novembre 2021 et le 31 décembre 2022.
L’alternance, une aide pour le financement des études
Un avantage non négligeable de l’alternance est de permettre à l’étudiant de faire financer sa formation par l’entreprise : cette dernière sera soutenue par les organismes de compétences (OPCO) qui prendront en charge une partie du coût de la formation. Cette part prise en charge par l’État est définie en fonction de la convention collective de l’entreprise et de son adéquation avec la formation de l’étudiant.